Cet homme, c’est moi. Au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, je parle beaucoup des briefs : à quoi ils servent, comment on en rédige un, dans quels contextes… Du coup, aujourd’hui j’ai décidé de vous expliquer ce que je trouve de particulièrement intéressant dans le concept. Avec un peu de chance, ça vous aidera à voir également les nombreux avantages offerts par la rédaction d’un brief.
Leur caractère intemporel.
Je m’avance peut-être un peu (beaucoup), mais je pense que l’on aura toujours besoin de briefs, sous une forme ou sous une autre. Tant que des entreprises chercheront à contacter des agences pour la réalisation de créations publicitaires, de sites web ou pour la mise en place d’une stratégie marketing complète, alors ces entreprises auront tout intérêt à rédiger un brief.
Tout du moins, si elles veulent s’épargner la frustration, les dépenses inutiles et les engueulades qui surviendront inévitablement si… :
- les objectifs du projet n’ont pas été mis à plat,
- l’agence ne sait pas à qui elle s’adresse,
- l’agence ne sait rien de l’entreprise,
- l’agence ne possède aucun indicateur de progression
- l’agence ne sait pas quel message ou idée elle doit faire passer par-dessus tous les autres.
…bref, si elles n’ont pas rédigé de brief.
Pour moi, un brief est nécessaire pour qu’une relation de confiance s’installe entre l’entreprise qui a un projet et l’agence choisie pour le réaliser. Mais surtout, le brief est primordial pour que le projet puisse voir le jour. Sans ce travail préalable, sans un plan d’action, l’agence n’arrivera jamais à un résultat satisfaisant pour son commanditaire.
A partir de ce constat, difficile d’imaginer que les briefs disparaissent de si tôt. Ils peuvent bien sûr évoluer et prendre de nouvelles formes pour s’accomoder aux nouvelles modes et technologies, mais le principe qui les guide va rester le même. C’est en partie ça qui me plaît.
Leur adaptabilité :
J’évoquais cela à l’instant : contrairement à ce que l’on pourrait penser, les briefs ne sont pas une méthode figée, qui relève du « c’est comme ça et pas autrement ». La seule chose qui est figée dans le brief, c’est son principe fondateur (cimenter la compréhension entre l’entreprise et l’agence), mais au-delà de ça, sa forme et sa présentation peuvent varier.
Par exemple, vous n’accentuez pas les mêmes choses si vous rédigez un brief pour un spot publicitaire, une affiche, un site web ou une stratégie plus globale. Il n’existe donc pas UNE manière de faire son brief, les choses changent à chaque fois, et seuls les principes, encore une fois, restent.
A partir du moment où vous rendez compte de façon claire et concise de votre objectif, de la situation dans laquelle vous voulez être à la fin du projet, de votre cible, de vos valeurs, de votre message à faire passer, vous pouvez aborder votre brief comme bon vous semble. C’est la seule condition d’un brief réussi : faire comprendre les choses que je viens d’évoquer, à l’agence.
La conséquence de tout ça est que je ne me suis jamais ennuyé en aidant à préparer des briefs. Il faut toujours trouver comment faire passer la compréhension de « ce » projet, et il ne suffit pas d’appliquer, encore et encore, les mêmes méthodes.
Et voilà deux des raisons qui font que j’aime les briefs. Deux raisons, vous trouvez que c’est peu ? Oui, c’est sûr… Après tout, j’ai seulement l’assurance que les entreprises fassent toujours appel à moi, et je suis aussi sûr de ne jamais m’ennuyer…